Reconstitution des plus hautes eaux connues à partir de repères de crue existants, de données historiques (profils en long des crues en Loire et dans le val de Blois - rive gauche, plans anciens…) et de considérations hydrauliques (là où manque la donnée matérielle). Génération des lignes isocotes à partir du raster des plus hautes eaux connues sur l'ensemble du secteur d'une part et sur chacun des secteurs hydrauliquement reliés (amont - aval) d'autre part. La liberté laissée à l'interpolation automatique a été réduite autant que possible par la saisie d'un maximum d'éléments résultant de l'interprétation hydraulique. Les scories présentes sur cette dernière donnée ont été supprimées pour un usage plus aisé en cartographie.

Les crues les plus hautes sont celle de juin 1856 dans le val rive gauche, et en rive droite à l'aval de la levée de la Tillière. Dans le val de la Chaussée-Saint-Victor, à l'amont de la levée de la Tillière, la crue la plus haute est celle de 1866 (effet de barrage de ladite levée).

Il s'agit bien d'une reconstitution du niveau des crues les plus hautes dans les conditions de l'époque. Les modifications du lit ou de l'occupation du sol depuis cette période n'ont pas été prises en compte. Ainsi, le quartier Vienne en rive gauche est considéré non entièrement endigué comme en 1856 (la prolongation de la levée des Acacias et la construction de la levée de Bas-Rivière fermant le val étant postérieures). De même, le système d'endiguement à l'aval du déversoir de la Bouillie était bien plus compliqué qu'aujourd'hui (chenalisation au maximum de l'écoulement venant du déversoir), et a été par la suite simplifié.