Contamination microbiologique, risques de gastro-entérite, ORL (Oto-Rhino-Laryngologie)…, le contrôle de la qualité des eaux vise à prévenir l’exposition des baigneurs aux différents risques sanitaires liés à la baignade. La mission de l’Agence Régionale de Santé (ARS), et de ses partenaires, consiste à analyser régulièrement l’eau et ainsi évaluer la qualité des eaux de baignade des sites ouverts au public pendant la saison balnéaire.
Le Réseau de contrôle microbiologique (Remi), créé en 1989 par l’Ifremer, a pour objectif de surveiller les zones de production de coquillages.La finalité du Remi est de vérifier la pérennité des caractéristiques ayant fondé le classement des zones. Sur la base du dénombrement dans les coquillages vivants des bactéries (Escherichia coli), le Remi permet :- d’évaluer les niveaux de contamination microbiologique dans les coquillages et de suivre leurs évolutions ;- de détecter et suivre les épisodes inhabituels de contamination.
Le programme de mesures est issu de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du 23 octobre 2000 transposée par les articles L. 212-2-1 et R. 212-19 à R. 212-21 du code de l’environnement.Il identifie les actions clés indispensables à la réalisation des objectifs environnementaux définis par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) : l’atteinte du bon état des masses d’eau ; la non dégradation du bon état des masses d’eau ; le respect des zones protégées ; la lutte contre les toxiques.Il porte sur les années 2010 à 2015 incluses et doit être arrêté par le Préfet Coordonnateur de Bassin, après avis du Comité de bassin. Le Comité de bassin Artois-Picardie a rendu un avis favorable sur ce document le 16 octobre 2009. Le programme mesures a ensuite été arrêté par le Préfet oordonnateur du Bassin le 20 novmbre 2009.
Les cartes de zones inondables sont des outils cartographiques de connaissance des phénomènes d’inondations susceptibles de se produire par débordement des cours d’eau, ruissellement ou submersion marine. A partir de la cartographie d’événements centennaux, des règles d’urbanisation (prescriptions ou recommandations) peuvent être définies par les communes ou l’Etat pour limiter l’augmentation de la vulnérabilité des territoires et d'accompagner leur développement.
L'état quantitatif des masses d'eau souterraine se détermine à partir de l'historique des niveaux des nappes mesurés grâce au réseau piézométrique de surveillance. D'autres critères peuvent aussi être pris en compte.
Les cavités souterraines peuvent être d’origine naturelle ou résulter de l’exploitation passée de matériaux ou d’autres activités. Les dispositions introduites dans les codes de l’environnement et des assurances par l’article 159 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité ont permis d’assimiler le risque d’effondrement de cavités souterraines à un risque naturel, quelle que soit leur origine mais à l’exception de celles qui résultent de l’exploitation passée ou en cours d’une mine. Ces dispositions se déclinent principalement en trois volets : la connaissance de l’aléa et l’information préventive, les études et travaux de prévention et l’indemnisation des victimes. Elles complètent les dispositions générales en matière de prévention des risques naturels majeurs applicables au risque d’effondrement de cavités souterraines (police, urbanisme, plans de prévention des risques).
Pour améliorer la connaissance patrimoniale et pour répondre aux besoins de la Directive Cadre sur l'eau* (DCE*), l'Agence de l'Eau Artois-Picardie dispose de réseaux de contrôle de la ressource en eau souterraine depuis 1997. Ces réseaux ont évolué en 2007 pour s'adapter aux exigences européennes.Au total, 186 points de mesure sont suivis, avec au minimum deux prélèvements* annuels. Ces points sont, soit des captages* d'eau potable, soit des points d'émergence des nappes (sources) ou des captages particuliers (forages industriels ou d'irrigation).
Le SEQ Eau Physique s'intéresse à l'ensemble des paramètres intervenant dans l'architecture, la forme du cours d'eau et dans son fonctionnement hydrodynamique. Les paramètres relevés donnent l'état : -du lit majeur -du lit mineur -de l'hydrologie -des berges -de la ripisylve -de l'ensemble du milieu