L'état chimique est l'appréciation de la qualité d'une eau sur la base des concentrations en polluants incluant notamment les substances prioritaires. L'état chimique comporte deux classes d'état : bon et mauvais
Sur la base de l'analyse des caractéristiques des masses d'eau* littorales et côtières, un programme de surveillance et d'acquisition de données sur l'ensemble des masses définies a été établi.Suivi de l'état écologique : le phytoplancton : un indicateur phytoplancton est en cours d'élaboration et comprend trois sous-indicateurs : la biomasse, l'abondance et la composition du phytoplancton le benthos* : le suivi concerne la végétation (macroalgues) et la faune benthique* (macro invertébrés) et est assuré par le réseau Rebent DCE* Manche coordonné par l'Ifremer. les éléments physico-chimiques : les paramètres physico-chimiques sont considérés comme des paramètres de soutien et d'interprétation des paramètres biologiques. Les éléments suivis sont l'oxygène dissous, la température, la turbidité, la salinité et les nutriments.
Résumé : Sur la base de l'analyse des caractéristiques des masses d'eau* littorales et côtières, un programme de surveillance et d'acquisition de données sur l'ensemble des masses définies a été établi. Suivi de l'état chimique : Au titre du contrôle opérationnel, la DCE impose de suivre toutes les substances chimiques à risque de dépassement des normes de qualités environnementales
L’état écologique est l’appréciation d'une eau de surface réalisée à partir de paramètres biologiques, et de paramètres physico-chimiques ayant une incidence sur cette biologie. L’état écologique comporte cinq classes d'état : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais.
L'état quantitatif des masses d'eau souterraine se détermine à partir de l'historique des niveaux des nappes mesurés grâce au réseau piézométrique de surveillance. D'autres critères peuvent aussi être pris en compte.
Pour améliorer la connaissance patrimoniale et pour répondre aux besoins de la Directive Cadre sur l'eau* (DCE*), l'Agence de l'Eau Artois-Picardie dispose de réseaux de contrôle de la ressource en eau souterraine depuis 1997. Ces réseaux ont évolué en 2007 pour s'adapter aux exigences européennes.Au total, 186 points de mesure sont suivis, avec au minimum deux prélèvements* annuels. Ces points sont, soit des captages* d'eau potable, soit des points d'émergence des nappes (sources) ou des captages particuliers (forages industriels ou d'irrigation).