Pour améliorer la connaissance patrimoniale et pour répondre aux besoins de la Directive Cadre sur l'eau* (DCE*), l'Agence de l'Eau Artois-Picardie dispose de réseaux de contrôle de la ressource en eau souterraine depuis 1997. Ces réseaux ont évolué en 2007 pour s'adapter aux exigences européennes.Au total, 186 points de mesure sont suivis, avec au minimum deux prélèvements* annuels. Ces points sont, soit des captages* d'eau potable, soit des points d'émergence des nappes (sources) ou des captages particuliers (forages industriels ou d'irrigation).
L'état chimique est l'appréciation de la qualité d'une eau sur la base des concentrations en polluants incluant notamment les substances prioritaires. L'état chimique comporte deux classes d'état : bon et mauvais
Le SEQ Eau Physique s'intéresse à l'ensemble des paramètres intervenant dans l'architecture, la forme du cours d'eau et dans son fonctionnement hydrodynamique. Les paramètres relevés donnent l'état : -du lit majeur -du lit mineur -de l'hydrologie -des berges -de la ripisylve -de l'ensemble du milieu
Résumé : Sur la base de l'analyse des caractéristiques des masses d'eau* littorales et côtières, un programme de surveillance et d'acquisition de données sur l'ensemble des masses définies a été établi. Suivi de l'état chimique : Au titre du contrôle opérationnel, la DCE impose de suivre toutes les substances chimiques à risque de dépassement des normes de qualités environnementales
L’état écologique est l’appréciation d'une eau de surface réalisée à partir de paramètres biologiques, et de paramètres physico-chimiques ayant une incidence sur cette biologie. L’état écologique comporte cinq classes d'état : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais.
BASOL, accessible sur basol.developpement-durable.gouv.fr, est une base de données sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués, appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.
Le programme de mesures est issu de la directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du 23 octobre 2000 transposée par les articles L. 212-2-1 et R. 212-19 à R. 212-21 du code de l’environnement.Il identifie les actions clés indispensables à la réalisation des objectifs environnementaux définis par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) : l’atteinte du bon état des masses d’eau ; la non dégradation du bon état des masses d’eau ; le respect des zones protégées ; la lutte contre les toxiques.Il porte sur les années 2010 à 2015 incluses et doit être arrêté par le Préfet Coordonnateur de Bassin, après avis du Comité de bassin. Le Comité de bassin Artois-Picardie a rendu un avis favorable sur ce document le 16 octobre 2009. Le programme mesures a ensuite été arrêté par le Préfet oordonnateur du Bassin le 20 novmbre 2009.
Sur la base de l'analyse des caractéristiques des masses d'eau* littorales et côtières, un programme de surveillance et d'acquisition de données sur l'ensemble des masses définies a été établi.Suivi de l'état écologique : le phytoplancton : un indicateur phytoplancton est en cours d'élaboration et comprend trois sous-indicateurs : la biomasse, l'abondance et la composition du phytoplancton le benthos* : le suivi concerne la végétation (macroalgues) et la faune benthique* (macro invertébrés) et est assuré par le réseau Rebent DCE* Manche coordonné par l'Ifremer. les éléments physico-chimiques : les paramètres physico-chimiques sont considérés comme des paramètres de soutien et d'interprétation des paramètres biologiques. Les éléments suivis sont l'oxygène dissous, la température, la turbidité, la salinité et les nutriments.
Contamination microbiologique, risques de gastro-entérite, ORL (Oto-Rhino-Laryngologie)…, le contrôle de la qualité des eaux vise à prévenir l’exposition des baigneurs aux différents risques sanitaires liés à la baignade. La mission de l’Agence Régionale de Santé (ARS), et de ses partenaires, consiste à analyser régulièrement l’eau et ainsi évaluer la qualité des eaux de baignade des sites ouverts au public pendant la saison balnéaire.
Le Réseau de contrôle microbiologique (Remi), créé en 1989 par l’Ifremer, a pour objectif de surveiller les zones de production de coquillages.La finalité du Remi est de vérifier la pérennité des caractéristiques ayant fondé le classement des zones. Sur la base du dénombrement dans les coquillages vivants des bactéries (Escherichia coli), le Remi permet :- d’évaluer les niveaux de contamination microbiologique dans les coquillages et de suivre leurs évolutions ;- de détecter et suivre les épisodes inhabituels de contamination.