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  • Les cartes de zones inondables sont des outils cartographiques de connaissance des phénomènes d’inondations susceptibles de se produire par débordement des cours d’eau, ruissellement ou submersion marine. A partir de la cartographie d’événements centennaux, des règles d’urbanisation (prescriptions ou recommandations) peuvent être définies par les communes ou l’Etat pour limiter l’augmentation de la vulnérabilité des territoires et d'accompagner leur développement.

  • Les cavités souterraines peuvent être d’origine naturelle ou résulter de l’exploitation passée de matériaux ou d’autres activités. Les dispositions introduites dans les codes de l’environnement et des assurances par l’article 159 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité ont permis d’assimiler le risque d’effondrement de cavités souterraines à un risque naturel, quelle que soit leur origine mais à l’exception de celles qui résultent de l’exploitation passée ou en cours d’une mine. Ces dispositions se déclinent principalement en trois volets : la connaissance de l’aléa et l’information préventive, les études et travaux de prévention et l’indemnisation des victimes. Elles complètent les dispositions générales en matière de prévention des risques naturels majeurs applicables au risque d’effondrement de cavités souterraines (police, urbanisme, plans de prévention des risques).

  • Le risque sismique est présent partout à la surface du globe, son intensité variant d’une région à une autre. La politique française de gestion de ce risque est fondée sur la prévention : information du citoyen, normes de construction (afin que les bâtiments ne s’effondrent pas pendant un séisme), aménagement du territoire, amélioration de la connaissance de l’aléa et du risque sismique, surveillance sismique, préparation des secours et prise en compte du retour d’expérience des crises.

  • Les alternances de sécheresse et de réhydratation de certains sols argileux peuvent provoquer des déformations de surface (tassement éventuellement suivi d’un gonflement des sols) susceptibles d’endommager parfois très sérieusement la structure des bâtiments et ouvrages fondés superficiellement. La réparation de ce type de sinistre représente la seconde source d’indemnisation, après les inondations, du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.

  • Les zones littorales sont soumises à un recul quasiment généralisé, sous la forme d'effondrements ou de glissements dans le cas des côtes à falaises ou sous la forme d'une érosion dans le cas des côtes basses sableuses. Dans le deuxième cas, l'érosion est progressive mais peut s'accélérer de manière ponctuelle et parfois spectaculaire lors des tempêtes et des plus fortes marées.

  • Carte des territoires à risque inondation issue de la Directive Inondation