Les zones littorales sont soumises à un recul quasiment généralisé, sous la forme d'effondrements ou de glissements dans le cas des côtes à falaises ou sous la forme d'une érosion dans le cas des côtes basses sableuses. Dans le deuxième cas, l'érosion est progressive mais peut s'accélérer de manière ponctuelle et parfois spectaculaire lors des tempêtes et des plus fortes marées.
Les alternances de sécheresse et de réhydratation de certains sols argileux peuvent provoquer des déformations de surface (tassement éventuellement suivi d’un gonflement des sols) susceptibles d’endommager parfois très sérieusement la structure des bâtiments et ouvrages fondés superficiellement. La réparation de ce type de sinistre représente la seconde source d’indemnisation, après les inondations, du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.
http://www.hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr/?Les-aleas-miniers-dans-les-departements-du-Nord-et-du-Pas-de-Calais
Pour connaître notre potentiel de ressources géothermiques basse énergie, un inventaire des ressources profondes a débuté en 1976, après le premier choc pétrolier. Réalisé par le BRGM en association avec les grands groupes pétroliers, il a mon-tré que notre territoire recèle de grandes quantités d'eau chaude au droit des zones les plus peuplées.A la fin des années 80, des inventaires régionaux des ressources superficielles ont été réalisés en partenariat avec l’ADEME, le BRGM et EDF. Aujourd’hui, une nouvelle démarche visant à actualiser les données et à moderniser leur accès (CD-Rom, sites Internet) a été engagée sur une dizaine de régions. Par ailleurs, le BRGM et l’ADEME ont mis au point sur la Limagne une nouvelle méthodologie d’inventaire à la lumière des concepts modernes : il s’agit du projet baptisé Copgen, littéralement “compilation du potentiel géothermique national”.
Carrières dans le Nord - Pas de Calais
Le risque sismique est présent partout à la surface du globe, son intensité variant d’une région à une autre. La politique française de gestion de ce risque est fondée sur la prévention : information du citoyen, normes de construction (afin que les bâtiments ne s’effondrent pas pendant un séisme), aménagement du territoire, amélioration de la connaissance de l’aléa et du risque sismique, surveillance sismique, préparation des secours et prise en compte du retour d’expérience des crises.
Le Schéma Directeur Régional des Terrains de Dépôts, réalisé par VNF Nord Pas de Calais en 2008, identifie les terrains de dépôts des matériaux issus des dragages et recalibrages des voies navigables. Ce schéma vise à assurer une gestion responsable des sites, qui peuvent pour certains présenter des pollutions. L'objectif de ce schéma est de garantir l’absence d’impact sur l’homme, la ressource en eau et sur l’environnement. Il propose une stratégie d’aménagement et de suivi des sites, élaborée en partenariat avec les collectivités. Le patrimoine foncier des terrains de dépôt peut ainsi présenter un potentiel intéressant d’espaces naturels à protéger et valoriser. Sur chaque site, des études ont été réalisées pour: - analyser les terrains de dépôt existants, - établir ensuite un diagnostic environnemental et paysager - hiérarchiser les sites et dégager la vocation de chacun de ces terrains - faire des propositions d’aménagement.