BASIAS, accessible sur basias.developpement-durable.gouv.fr, est une base de données sur les sites industriels et activités de service, en activité ou non.
Les cavités souterraines peuvent être d’origine naturelle ou résulter de l’exploitation passée de matériaux ou d’autres activités. Les dispositions introduites dans les codes de l’environnement et des assurances par l’article 159 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité ont permis d’assimiler le risque d’effondrement de cavités souterraines à un risque naturel, quelle que soit leur origine mais à l’exception de celles qui résultent de l’exploitation passée ou en cours d’une mine. Ces dispositions se déclinent principalement en trois volets : la connaissance de l’aléa et l’information préventive, les études et travaux de prévention et l’indemnisation des victimes. Elles complètent les dispositions générales en matière de prévention des risques naturels majeurs applicables au risque d’effondrement de cavités souterraines (police, urbanisme, plans de prévention des risques).
Pour connaître notre potentiel de ressources géothermiques basse énergie, un inventaire des ressources profondes a débuté en 1976, après le premier choc pétrolier. Réalisé par le BRGM en association avec les grands groupes pétroliers, il a mon-tré que notre territoire recèle de grandes quantités d'eau chaude au droit des zones les plus peuplées.A la fin des années 80, des inventaires régionaux des ressources superficielles ont été réalisés en partenariat avec l’ADEME, le BRGM et EDF. Aujourd’hui, une nouvelle démarche visant à actualiser les données et à moderniser leur accès (CD-Rom, sites Internet) a été engagée sur une dizaine de régions. Par ailleurs, le BRGM et l’ADEME ont mis au point sur la Limagne une nouvelle méthodologie d’inventaire à la lumière des concepts modernes : il s’agit du projet baptisé Copgen, littéralement “compilation du potentiel géothermique national”.
Les alternances de sécheresse et de réhydratation de certains sols argileux peuvent provoquer des déformations de surface (tassement éventuellement suivi d’un gonflement des sols) susceptibles d’endommager parfois très sérieusement la structure des bâtiments et ouvrages fondés superficiellement. La réparation de ce type de sinistre représente la seconde source d’indemnisation, après les inondations, du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.