L'identification des paysages emblématiques de la Somme est issue de l'inventaire des paysages de la Somme (1998-2001). Ce document a été ensuite complété par l'atlas des paysages de la Somme (2008). Il ne s'agit pas d'une identification exhaustive, cet inventaire est voué à être complété et amendé au gré de l'évolution de la connaissance des paysages picards.Le document utilisent des terminologies différentes en fonction des départements. Pour l'inventaire des paysages de la Somme, il s'agit des "sites remarquables" et des "sites d'intérêt ponctuel".
Une aire de protection de biotope fait partie des espaces naturels protégés (ENP) qui sont des zones désignées ou gérées dans un cadre international, communautaire, national ou local en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation du patrimoine naturel.L’aire de protection de biotope a pour vocation la conservation de l'habitat d'espèces protégées. C'est un outil de protection réglementaire de niveau départemental, dont la mise en œuvre est relativement souple. Il fait partie des espaces protégés relevant prioritairement de la stratégie de création d'aires protégées (SCAP), et se classe en catégorie IV de l'UICN en tant qu'aire de gestion. La plupart des aires de protection de biotope font l'objet d'un suivi soit directement à travers un comité placé sous l'autorité du préfet, soit indirectement dans le cadre de dispositifs tels que Natura 2000 et par appropriation par les acteurs locaux. Dans le cas d'un arrêté de protection de biotope définissant plusieurs zones où des règles distinctes s'appliquent (par exemple : cours d'eau d'une part et bassin versant d'autre part), la géométrie à retenir pour cartographier la zone de protection correspond à l'enveloppe géographique la plus vaste.Références légales : Articles L411-1, L411-2, R411-15 à R411-17 et R415-1 du code de l'environnement.Pour en savoir plus, se reporter à la fiche ATEN [4] : http://ct78.espaces-naturels.fr/arrete-de-protection-de-biotopeLes espaces naturels protégés en projet ne figurent pas dans cette série de données.
Une des caractéristiques majeures du patrimoine naturel remarquable de Picardie est d’être réparti sur de nombreux sites de taille souvent réduite, sites insérés dans une matrice de nature plus ordinaire. Dans ce contexte, les connexions biologiques entre les sites et la gestion de la matrice environnante sont d’autant plus importantes pour le devenir des populations d’espèces et les habitats remarquables abrités par les sites. Le développement de sites préservés plus ou moins proches ou éloignés les uns des autres, conduit à envisager leur gestion au sein de réseaux d’espaces naturels.L’érosion accélérée de la biodiversité depuis plusieurs décennies et même au-delà (une plante sauvage disparaît de Picardie chaque année depuis 200 ans) ne faiblit pas. En effet, l’action du réseau d’acteurs de la gestion des milieux naturels de la région est bien évidemment cruciale. Par exemple dans la Somme, 60 % des espèces végétales menacées du département ont au moins une station préservée par le réseau départemental de gestionnaires de sites « actifs » (SMACOPI, ONF, CPIE, CSNP… ; CBNL, 2005). Pour autant, cette action ne suffit pas à contrer les tendances lourdes de dégradation de nos milieux naturels. Les actions de préservation des réseaux de milieux naturels « remarquables » où se concentrent l’essentiel des espèces et habitats menacés sont bien entendu toujours aussi prioritaires et urgentes. Toutefois, les actions de préservation des corridors de « nature plus ordinaire » qui les relient sont aussi essentielles et deviennent également urgentes. La collaboration avec tous les acteurs du monde rural (éleveurs, cultivateurs, forestiers, propriétaires, chasseurs, pêcheurs, élus locaux, administrations, associations naturalistes et de protection de la nature, entreprises d’exploitations de matériaux…) apparaît déjà importante en Picardie. Elle nécessite toutefois d’être davantage renforcée et amplifiée, dans une logique de partenariats aux bénéfices réciproques d’intérêt général.L’Etat et la Région Picardie se sont engagés dans cette réflexion suite aux travaux menés dans le cadre de l’évaluation de l’article 52 du Contrat de Plan Etat- Région (Docup 2000-2006) qui ont conclu en décembre 2002 en la nécessité de renforcer le réseau de sites déjà gérés ainsi que sur l’importance de mettre les différents acteurs de la gestion des espaces naturels en réseau.
Ces zones font partie du réseau Natura 2000, réseau des espacescommunautaires de protection des habitats et des espèces prioritaires.Les zones de protection spéciale (ZPS) sont des sites maritimes et terrestres particulièrement appropriés à la survie et à la reproduction d'espèces d'oiseaux sauvages figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé del'environnement ou qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais à des espèces d'oiseaux migrateurs.Elles concernent :• soit les habitats des espèces inscrites à l'annexe 1 de la directive quicomprend les espèces menacées de disparition, vulnérables àcertaines modifications de leurs habitats ou les espèces considéréescomme rares parce que leurs populations sont faibles ou que leurrépartition locale est restreinte ou enfin celles qui nécessitent uneattention particulière en raison de la spécificité de leur habitat.• soit les milieux terrestres ou marins utilisés par les espècesmigratrices non visées à l'annexe 1 dont la venue est régulière. Uneimportance particulière doit être accordée à la protection des zoneshumides, surtout celles d'importance internationale.Les ZPS visent à :• Conserver ou rétablir dans un état favorable à leur maintien à longterme les habitats naturels et les populations des espèces de faunesauvages qui ont justifié la désignation du site Natura 2000.• Eviter la détérioration des habitats naturels et les perturbations denature à affecter de façon significative les espèces de faunesauvages qui ont justifié la désignation du site Natura 2000.(définition issue de : ATEN, fiches juridiques 2005)
L'identification des paysages emblématiques de l'Oise est issu de l'atlas des paysages de l'Oise (2005).Il ne s'agit pas d'une identification exhaustive, cet inventaire est voué à être complété et amendé au gré de l'évolution de la connaissance des paysages picards.Le document utilise des terminologies différentes en fonction des départements. Pour l'atlas des paysages de l'Oise, il s'agit des "grands ensembles paysagers emblématiques".
La procédure simplifiée d'inscription de sites constitue une garantie minimale de protection. Elle porte sur des sites qui, sans présenter une valeur ou une fragilité telles que soit justifié leur classement, ont toutefois suffisamment d'intérêt pour que l'Etat en surveille l'évolution. Elle joue donc un rôle d'alerte auprès des pouvoirs publics qui sont avisés des intentions d'aménagement des propriétaires.La nature de ces sites est très diverse : ensemble communal, château et son parc, monument, site naturel, jardin, point de vue, arbre isolé,... L'inscription peut porter sur des éléments ponctuels (arbres remarquables isolés ou en alignements,...) ou sur de vastes ensembles (la Plaine de France, les lacs d'Annecy,...).On dénombre plus de 5 100 sites inscrits en France fin 2003.L'inscription fait actuellement l'objet d'une réflexion auprès du ministère de l'écologie car elle ne permet pas une gestion active des sites.
Le classement d'un site a pour objectif principal de maintenir, par des actions de gestion adaptées, l'état des lieux au regard des critères qui ont motivé la protection. En outre l'article L.341-10 permet un contrôle des opérations d'aménagement ou de travaux susceptibles de porter atteinte à un site classé.On dénombre environ 2695 sites classés en France fin 2013 représentant environ 1 000 000 hectares. La nature de ces sites est très diverse : ensemble communal, château et son parc, monument, site naturel, jardin, point de vue, arbre isolé...
L'identification des paysages emblématiques de l'Aisne est issu de l'inventaire des paysages de l'Aisne (1998-2003). Cet inventaire est voué à être complété et amendé au gré de l'évolution de la connaissance des paysages picards.Le document utilisent des terminologies différentes en fonction des départements. Pour l'inventaire des paysages de l'Aisne, il s'agit des "paysages particuliers" et des "paysages reconnus".
Une réserve biologique dirigée ou intégrale fait partie des espaces naturels protégés (ENP) qui sont des zones désignées ou gérées dans un cadre international, communautaire, national ou local en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation du patrimoine naturel.Une réserve biologique dirigée est un espace protégé en milieu forestier, ou en milieu associé à la forêt (landes, mares, tourbières, dunes), dans lequel une gestion conservatoire visant la protection d’espèces et d’habitats remarquables ou menacés est mise en place.Une réserve biologique intégrale est un espace protégé en milieu forestier, ou en milieu associé à la forêt (landes, mares, tourbières, dunes), laissé en libre évolution pour y étudier la dynamique spontanée des écosystèmes.Ces statuts s’appliquent aux forêts gérées par l’Office National des Forêts. Les réserves biologiques font partie des espaces relevant prioritairement de la Stratégie de Création d’Aires Protégées. Elles relèvent de la catégorie IV de l’UICN.Références légales : Conventions générales État-ONF du 3 février 1981 (sur les réserves biologiques en forêts domaniales) et du 14 mai 1986 (autres forêts relevant du régime forestier). Instruction n° 98-T-37 du 30 décembre 1998 sur les réserves biologiques intégrales (RBI). Instruction n° 95-T-32 de l’Office national des forêts du 10 mai 1995 sur les réserves biologiques dirigées (RBD).Pour en savoir plus, se reporter à la fiche ATEN [4] : http://ct78.espaces-naturels.fr/reserve-biologique Les espaces naturels protégés en projet ne figurent pas dans cette série de données.
Localisation et inventaire des zones sensibles dites "voies préférentielles de déplacement de la grande faune sauvage en Picardie".