Localisation, inventaire et caractéristiques de l'ensemble des zones à dominantes humides en Picardie à partir des données des agences de l'eau Artois Picardie et Seine Normandie.
L'identification des paysages emblématiques de l'Oise est issu de l'atlas des paysages de l'Oise (2005).Il ne s'agit pas d'une identification exhaustive, cet inventaire est voué à être complété et amendé au gré de l'évolution de la connaissance des paysages picards.Le document utilise des terminologies différentes en fonction des départements. Pour l'atlas des paysages de l'Oise, il s'agit des "grands ensembles paysagers emblématiques".
Les ZNIEFF 1 de seconde génération forment une base de connaissance permanente des espaces naturels dont l'intérêt repose soit sur l'équilibre et la richesse des écosystème, soit sur la présence d'espèces floristiques ou faunistiques rares et menacées. Cet inventaire est accessible à tous et consultable avant tout projet afin d'améliorer la prise en compte de l'espace naturel et d'éviter autant que possible que certains enjeux environnementaux ne soient révélés trop tardivement. Il permet ainsi une meilleure prévision des incidences des aménagements et des nécessités de protection de certains espaces fragiles. -ZNIEFF de type I: secteurs de superficie généralement limités, définis par la présence d’espèces ou de milieux rares ou remarquables caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ce lot de données ne concerne que les ZNIEFF de seconde génération actualisées ou créées dans le cadre du programme de modernisation de l’inventaire ZNIEFF initié en 1995. Les secteurs pouvant être concernés portent sur l'ensemble du territoire national, terrestre, fluvial et marin (départements d'outre-mer compris). Ils doivent être particulièrement intéressants sur le plan écologique, notamment en raison de l'équilibre ou de la richesse des écosystèmes qu'ils constituent, de la présence d'espèces végétales ou animales rares et menacées. Les objectifs sont : • Mieux connaître le patrimoine naturel en contribuant à l'inventaire des richesses écologiques, faunistiques et floristiques du territoire national. • Etablir un inventaire cartographié constituant une des bases scientifiques majeures de la politique nationale de protection de la nature. • Avoir une base de connaissances associée à un zonage accessible à tous dans l'optique d'améliorer la prise en compte des espaces naturels avant tout projet, de permettre une meilleure détermination de l'incidence des aménagements sur ces milieux et d'identifier les nécessités de protection de certains espaces fragiles. - les zones de type I, secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ces zones sont particulièrement sensibles à des équipements ou à des transformations même limitées.
Ces zones font partie du réseau Natura 2000, réseau des espacescommunautaires de protection des habitats et des espèces prioritaires.Les zones de protection spéciale (ZPS) sont des sites maritimes et terrestres particulièrement appropriés à la survie et à la reproduction d'espèces d'oiseaux sauvages figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé del'environnement ou qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais à des espèces d'oiseaux migrateurs.Elles concernent :• soit les habitats des espèces inscrites à l'annexe 1 de la directive quicomprend les espèces menacées de disparition, vulnérables àcertaines modifications de leurs habitats ou les espèces considéréescomme rares parce que leurs populations sont faibles ou que leurrépartition locale est restreinte ou enfin celles qui nécessitent uneattention particulière en raison de la spécificité de leur habitat.• soit les milieux terrestres ou marins utilisés par les espècesmigratrices non visées à l'annexe 1 dont la venue est régulière. Uneimportance particulière doit être accordée à la protection des zoneshumides, surtout celles d'importance internationale.Les ZPS visent à :• Conserver ou rétablir dans un état favorable à leur maintien à longterme les habitats naturels et les populations des espèces de faunesauvages qui ont justifié la désignation du site Natura 2000.• Eviter la détérioration des habitats naturels et les perturbations denature à affecter de façon significative les espèces de faunesauvages qui ont justifié la désignation du site Natura 2000.(définition issue de : ATEN, fiches juridiques 2005)
Un parc naturel régional fait partie des espaces naturels protégés (ENP) qui sont des zones désignées ou gérées dans un cadre international, communautaire, national ou local en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation du patrimoine naturel.Les parcs naturels régionaux ont pour but de valoriser de vastes espaces de fort intérêt culturel et naturel, et de veiller au développement durable de ces territoires dont le caractère rural est souvent très affirmé. Ils sont créés suite à la volonté des collectivités territoriales (communes, communautés de communes, départements, régions) de mettre en œuvre un projet de territoire se concrétisant par la rédaction d’une charte. Un parc est labellisé pour une durée de 12 ans maximum par l’État, et peut être renouvelé. Il se classe en catégorie V de l'UICN (paysages protégés).Un parc naturel régional peut concerner plusieurs régions et s’étendre en mer.Références légales : Articles L333-1 à L333-3 et R333-1 à R333-16 du code de l'environnement.Pour en savoir plus, se reporter à la fiche ATEN [4] : http://ct78.espaces-naturels.fr/parc-naturel-regionalLes espaces naturels protégés en projet ne figurent pas dans cette série de données.
L'identification des paysages emblématiques de la Somme est issue de l'inventaire des paysages de la Somme (1998-2001). Ce document a été ensuite complété par l'atlas des paysages de la Somme (2008). Il ne s'agit pas d'une identification exhaustive, cet inventaire est voué à être complété et amendé au gré de l'évolution de la connaissance des paysages picards.Le document utilisent des terminologies différentes en fonction des départements. Pour l'inventaire des paysages de la Somme, il s'agit des "sites remarquables" et des "sites d'intérêt ponctuel".
Une aire de protection de biotope fait partie des espaces naturels protégés (ENP) qui sont des zones désignées ou gérées dans un cadre international, communautaire, national ou local en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation du patrimoine naturel.L’aire de protection de biotope a pour vocation la conservation de l'habitat d'espèces protégées. C'est un outil de protection réglementaire de niveau départemental, dont la mise en œuvre est relativement souple. Il fait partie des espaces protégés relevant prioritairement de la stratégie de création d'aires protégées (SCAP), et se classe en catégorie IV de l'UICN en tant qu'aire de gestion. La plupart des aires de protection de biotope font l'objet d'un suivi soit directement à travers un comité placé sous l'autorité du préfet, soit indirectement dans le cadre de dispositifs tels que Natura 2000 et par appropriation par les acteurs locaux. Dans le cas d'un arrêté de protection de biotope définissant plusieurs zones où des règles distinctes s'appliquent (par exemple : cours d'eau d'une part et bassin versant d'autre part), la géométrie à retenir pour cartographier la zone de protection correspond à l'enveloppe géographique la plus vaste.Références légales : Articles L411-1, L411-2, R411-15 à R411-17 et R415-1 du code de l'environnement.Pour en savoir plus, se reporter à la fiche ATEN [4] : http://ct78.espaces-naturels.fr/arrete-de-protection-de-biotopeLes espaces naturels protégés en projet ne figurent pas dans cette série de données.
L'identification des paysages emblématiques de l'Aisne est issu de l'inventaire des paysages de l'Aisne (1998-2003). Cet inventaire est voué à être complété et amendé au gré de l'évolution de la connaissance des paysages picards.Le document utilisent des terminologies différentes en fonction des départements. Pour l'inventaire des paysages de l'Aisne, il s'agit des "paysages particuliers" et des "paysages reconnus".
Une zone humide d'importance internationale de convention de Ramsar fait partie des espaces naturels protégés (ENP) qui sont des zones désignées ou gérées dans un cadre international, communautaire, national ou local en vue d'atteindre des objectifs spécifiques de conservation du patrimoine naturel.Une zone humide d'importance internationale de convention de Ramsar est un espace désigné en application de la Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, dont le traité a été signé en 1971 sur les bords de la mer Caspienne (Iran). Son entrée en vigueur date de 1975, la ratification par la France de 1986. L'inscription à la liste mondiale des zones Ramsar suppose que le site réponde à un ou plusieurs critères démontrant son importance internationale.Textes de référence : Convention de Ramsar (Iran) du 2 février 1971 et acte de ratification de la Convention. Les objectifs de la convention de Ramsar sont d'enrayer la tendance à la disparition des zones humides, de favoriser la conservation de zones humides, de leur flore et de leur faune, de promouvoir et de favoriser l'utilisation rationnelle des zones humides.Pour en savoir plus, se reporter à la fiche ATEN [4] :http://ct78.espaces-naturels.fr/zone-humide-dimportance-internationale-convention-de-ramsarLes espaces naturels protégés en projet ne figurent pas dans cette série de données.
Une des caractéristiques majeures du patrimoine naturel remarquable de Picardie est d’être réparti sur de nombreux sites de taille souvent réduite, sites insérés dans une matrice de nature plus ordinaire. Dans ce contexte, les connexions biologiques entre les sites et la gestion de la matrice environnante sont d’autant plus importantes pour le devenir des populations d’espèces et les habitats remarquables abrités par les sites. Le développement de sites préservés plus ou moins proches ou éloignés les uns des autres, conduit à envisager leur gestion au sein de réseaux d’espaces naturels.L’érosion accélérée de la biodiversité depuis plusieurs décennies et même au-delà (une plante sauvage disparaît de Picardie chaque année depuis 200 ans) ne faiblit pas. En effet, l’action du réseau d’acteurs de la gestion des milieux naturels de la région est bien évidemment cruciale. Par exemple dans la Somme, 60 % des espèces végétales menacées du département ont au moins une station préservée par le réseau départemental de gestionnaires de sites « actifs » (SMACOPI, ONF, CPIE, CSNP… ; CBNL, 2005). Pour autant, cette action ne suffit pas à contrer les tendances lourdes de dégradation de nos milieux naturels. Les actions de préservation des réseaux de milieux naturels « remarquables » où se concentrent l’essentiel des espèces et habitats menacés sont bien entendu toujours aussi prioritaires et urgentes. Toutefois, les actions de préservation des corridors de « nature plus ordinaire » qui les relient sont aussi essentielles et deviennent également urgentes. La collaboration avec tous les acteurs du monde rural (éleveurs, cultivateurs, forestiers, propriétaires, chasseurs, pêcheurs, élus locaux, administrations, associations naturalistes et de protection de la nature, entreprises d’exploitations de matériaux…) apparaît déjà importante en Picardie. Elle nécessite toutefois d’être davantage renforcée et amplifiée, dans une logique de partenariats aux bénéfices réciproques d’intérêt général.L’Etat et la Région Picardie se sont engagés dans cette réflexion suite aux travaux menés dans le cadre de l’évaluation de l’article 52 du Contrat de Plan Etat- Région (Docup 2000-2006) qui ont conclu en décembre 2002 en la nécessité de renforcer le réseau de sites déjà gérés ainsi que sur l’importance de mettre les différents acteurs de la gestion des espaces naturels en réseau.